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La pomme de terre:Récolter l'élément principal de nos plats

La pomme de terre:Récolter l'élément principal de nos plats

A l'heure actuelle, il est possible la pomme de terre être l'aliment le plus apprécié dans la cuisine. Par conséquent, cette fois, nous aimerions vous parler un peu de sa culture.

 

¿QU'EST-CE QUE LA POMME DE TERRE?

La pomme de terre, un tubercule avec nom scientifiqueSolanum tubéreux, C'est une espèce de type herbacé, appartenant au genresolanum (comme la tomate) de la famille des solanacées.

Son origine est en Amérique, plus précisément dans les pays du Pérou et de la Bolivie.

Son histoire commence dans les environs du lac Titicaca, où elle était cultivée par ses habitants il y a environ 8 000 ans.

 

SON HISTOIRE EN ESPAGNE

La culture de la pomme de terre a été introduite en Espagne en 1570, d'où elle a voyagé dans toute l'Europe.

Son développement a commencé au XVIIIe siècle, s'agissant d'une culture marginale, acquérant une réelle importance 200 ans plus tard.

 

CARACTÉRISTIQUES DES CULTURES

C'est une plante de type herbacée, avec une partie aérienne et une partie souterraine d'où proviennent les tubercules (la partie que l'homme et certains animaux consomment, la pomme de terre en tant que telle).

le sol idéal pour la culture, doit avoir une texture limoneuse ou limono-sableuse , pour faciliter le drainage et l'aération.La pomme de terre n'accepte pas les sols argileux ou avec la présence de roches, car les tubercules ne peuvent pas se développer correctement.

Cette culture se développe favorablement dans les climats chauds (où la plantation est avancée), bien qu'elle le fasse aussi dans les climats plus frais.

Dans ces derniers, la plantation est généralement retardée jusqu'aux mois de mars, avril ou mai, afin d'éviter les dégâts causés par les gelées tardives.

Le temps de semis dépendra de la durée du cycle de culture.

En ce qui concerne les variétés de pommes de terre les plus cultivées en Galice, nous pouvons souligner les suivantes :

  • Kennebeck: C'est le plus consommé en Galice, en raison de la couleur de sa viande (blanche) et de sa texture. Son cycle est moyen, passant d'environ 110 jours entre le semis et la récolte.
  • Baraka: à partir d'un cycle plus tardif, cette variété a une chair plus coriace, plus jaunâtre, et est plus résistante aux maladies. Elle se conserve mieux plus longtemps que la variété précédente. Son cycle est d'environ 130 jours.
  • Pontiac rouge:pomme de terre à peau rouge à chair blanche, de bonne aptitude à la cuisson. Il se conserve généralement moins longtemps que les variétés précédentes. 

Pour la plantation, nous pouvons acheter des pommes de terre pré-germées sous différents formats. Une fois acquis, il est recommandé de faire des coupes nettes, en laissant au moins deux pousses sur chaque pièce. Ensuite, on laissera les morceaux étalés dans un endroit sec et peu éclairé, pour que les coupures cicatrisent et que la pomme de terre germe.

La terre doit être labourée etabonnéprécédemment. Il existe des engrais de composition 40-10-20 dont les proportions de nutriments sont adaptées à la culture de la pomme de terre.

La pomme de terre de semence doit être enterrée, en laissant une distance entre les plants d'environ 40 cm. La distance optimale entre les rangées est de 60 à 70 cm.

 

RAVAGEURS ET MALADIES QUI AFFECTENT LA CULTURE

Sur les ravageurs les plus courants de la pomme de terre , nous citerons les suivants :

  • coléoptère de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata): c'est un coléoptère, dont la reconnaissance est facile, puisque les adultes ont des rayures jaunes et noires. Au printemps, ces adultes s'accouplent et se nourrissent de la plante hôte.

Les larves (rouges à points noirs) de cet insecte sont celles qui causent le plus de dégâts à la partie végétative de la plante.

Il existe des insecticides très efficaces pour le traitement de ce fléau, qu'il faut alterner (utiliser des principes actifs différents), pour éviter les résistances.

Le moment optimal pour son application est lorsque nous voyons les larves, avant qu'elles ne causent des dégâts importants.

 

  • taupin (Agriote spp.):aussi coléoptère, ses larves sont jaunes, puisqu'il passe la majeure partie de sa vie dans le sol.

Ces larves se nourrissent des tubercules de pomme de terre, dépréciant ainsi les cultures (le trou d'entrée est visible dans le tubercule, ou la cicatrice laissée par la larve).

Pour son contrôle, il existe des insecticides à appliquer au sol, au moment de la plantation (l'application doit être faite dans le sillon).

 

  • ver gris (Agrotis spp.): sa larve provoque des dégâts, aussi bien dans le tubercule que dans la jeune plante (attaque du collet, donc la plante meurt rapidement). Le ver se développe généralement dans des sols riches en matière organique.

Bien que le travail cultural du sol soit très important pour lutter contre ce ravageur (il expose les larves et les pupes au soleil), il existe des insecticides à appliquer sur le sol au moment du semis.

 

  • pucerons de la pomme de terre (Aphis spp., Myzus spp..): ce sont des transmetteurs de virus de la pomme de terre et peuvent causer des dommages directs et indirects à la culture. Les dégâts directs sont très difficiles à voir, car ils sont dus à l'alimentation des pucerons (ils extraient la sève de la plante et peuvent l'infecter avec des champignons).

Les dommages indirects sont la transmission de virus. L'utilisation d'une pomme de terre de semence certifiée et la gestion des mauvaises herbes sont des mesures importantes à considérer.

Il existe des insecticides du sol pour lutter contre les pucerons, ainsi que des insecticides qui peuvent être appliqués sur la partie végétative de la plante.

 

  • nématode à kyste (Globodera rostochiensis et Globodera pallida) : ce sont des vers de petite taille qui se collent aux racines des plants de pomme de terre sous forme de kystes. Les kystes sont le corps de la femelle, qui contient les œufs.

Ce nématode se trouve généralement dans les sols frais et meubles, qui favorisent le déplacement des formes juvéniles.

Les dommages que les kystes génèrent sur les racines amènent la plante à présenter des symptômes similaires à ceux présentés dans des situations de stress hydrique ou de manque de microéléments.

S'il n'y a pas assez d'humidité dans le sol, lorsque des kystes sont présents, la plante ralentit sa croissance, flétrit et meurt.

La présence de kystes dans les fermes peut les empêcher de récolter.

Il existe des produits phytosanitaires pour lutter contre ce ravageur.

 

Tout comme nous avons mentionné ci-dessous certains des ravageurs de la pomme de terre, nous discuterons des maladies les plus importantes que cette culture peut présenter :

  • Moisissure (Phytophthora infestans) : les spores de ce champignon peuvent rester dans le sol pendant de nombreuses années. C'est donc l'une des maladies les plus importantes de la pomme de terre.

Le développement de la maladie se produit lorsqu'il y a une humidité relative très élevée (valeurs proches de 100%) et que la température, en 8 heures, varie entre 12 et 22º.

Les premiers symptômes sont des taches vertes près du bord des feuilles. Ces taches se transforment en lésions nécrotiques (brunes) qui s'étendent jusqu'aux pétioles des feuilles et de la tige.

Dans des conditions humides, des moisissures peuvent être observées sur les bords de la nécrose et sur la face inférieure de la feuille.

Dans les tubercules, on peut voir une pourriture brun rougeâtre superficielle qui pénètre à l'intérieur du tubercule.

Il est recommandé d'effectuer des applications préventives avec des fongicides à mode d'action alterné pour éviter la résistance lorsque des conditions favorables au développement de la maladie sont prévues.

 

  • rhizoctonie (Rhizoctonia solani) : cette maladie est causée par un champignon. Sur les tubercules matures, des sclérotes brun foncé-noir apparaissent généralement. Parfois, des fissures sont également observées dans le tubercule.

 

Les plantes attaquées par Rhizoctonia ont généralement des tubercules très proches de la surface de la terre. De plus, elles présentent des tubercules aériens pouvant présenter des fissures et des malformations.

Le champignon affecte la germination des pommes de terre de semence.

Il existe des fongicides qui doivent être appliqués dans des conditions favorables à l'apparition de la maladie.

 

  • alterner (Alternaria solani) : champignon qui affecte principalement la partie visible de la plante (aérienne) et dans une moindre mesure les tubercules.

L'infection débute sur les feuilles les plus anciennes (les plus basses), avec l'apparition de petites taches qui deviennent plus foncées à mesure qu'elles poussent. Les taches sont mates, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas de brillance. Le tissu situé à proximité des lésions acquiert un aspect jaunâtre (dû à la chlorose, faible production de chlorophylle). Les taches sont généralement délimitées par la nervure médiane de la feuille.a.

S'il existe des conditions d'humidité élevée dans l'environnement, combinées à des températures élevées, l'application de fongicides est recommandée pour prévenir l'apparition de la maladie, en essayant d'alterner les modes d'action.

 

  • Fusarium (fusarium solani) : ce champignon peut se multiplier et rester longtemps dans le sol. Il cause des dommages à la partie aérienne de la plante ainsi qu'aux tubercules.

Dans la partie aérienne de la plante, on peut voir le jaunissement des vieilles feuilles et le flétrissement de celles-ci.

Dans les pommes de terre de semence, on observe des lésions de plaies à propagation lente (pourriture sèche).

À la ferme, on peut voir que les plantes ont des tailles différentes (inégales).

Le seul traitement consiste à utiliser des fongicides sur la pomme de terre de semence, surtout si elle est hachée.

Pour des maladies telles que la VERTICILLOSE, la COULEUR COMMUNE, LE PIED NOIR ET LA POURRITURE BRUNE, il n'existe aucune méthode de contrôle chimique disponible.

 

Nous espérons que tout cela informations sur la pomme de terre être de votre aide, à la fois pour la culture de celle-ci et pour en prendre soin et pour pouvoir éviter les ravageurs ou les maladies.

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